- M. le Conseiller Représentant Monsieur le Premier Ministre ;
- Monsieur le Président du Conseil d’Administration du Groupe SODECI-CIE ex Président du Conseil National du Patronat Ivoirien aujourd’hui Confédération Générale des Entreprises de CI;
- Monsieur le Secrétaire Général de l’UGTCI ;
- Monsieur le Directeur Générale de la Mutuelle Générale des Fonctionnaire et Agents de l’Etat (MUGEF-CI) ;
- Monsieur le Représentant de la Fédération Ivoirienne des Petites et Moyennes Entreprises ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du Comité Exécutif de l’UGTCI ;
- Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux des syndicats de base
- Mesdames et Messieurs les représentants des organisations syndicales ;
- Mesdames et Messieurs ;
Chers amis travailleurs,
La célébration de la journée mondiale d’action pour le travail décent me donne l’agréable occasion de prendre la parole devant cette assemblée pour vous adresser nos vives félicitations pour l’heureuse initiative prise d’organiser cette cérémonie dont le thème constitue aujourd’hui l’épine dorsale de l’action du Directeur Général du Bureau International du Travail (BIT) Monsieur JUAN SOMAVIA.
Monsieur Jean Kacou DIAGOU, Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire qui aurait aimé être des nôtres ce matin, mais des engagements pris longtemps à l’avance le retiennent hors du pays. Il m’a donc fait l’honneur de la représenter en son nom donc et au mien propre, je voudrais saluer votre action en faveur de la promotion du travail décent.
Au moment où notre pays amorce progressivement la sortie de crise, l’on ne pouvait trouver meilleur sujet de réflexion que celui portant sur le travail décent. La CGECI s’en réjouit puisque votre action concoure à la réalisation de cet objectif.
En effet, il n’est un secret pour personne que notre organisation patronale en tant que mandant constitutionnel de l’OIT est parfaitement au fait des quatre piliers du travail décent à savoir :
- L’emploi
- Les Normes Fondamentales
- La Protection Sociale
- Le Dialogue Social
Sur ces problématiques, le Patronat Ivoirien sait qu’il a une haute responsabilité qu’il assume pleinement en œuvrant et en contribuant aux travaux des Institutions nationales en charge des questions du travail. Il s’agit notamment de :
- La commission Consultative du Travail
- La Commission Indépendante Permanente de Concertation
- Le Conseil National du Travail qui tient sa 1ère réunion cet après-midi après la mise en place de son bureau le 03 septembre dernier.
Les résultats des travaux de ces instruments même s’ils ne répondent pas totalement aux préoccupations du moment, constituent à n’en point douter, des pas importants vers l’objectif du travail décent. J’en veux pour preuve:
- Les conclusions du Pré forum social tenu les 26 février au 2 mars 2007 dont les principales recommandations font actuellement l’objet d’un examen par les partenaires sociaux ;
- Les différents protocoles d’accords conclus avec les travailleurs et portant d’une part sur le chômage technique et d’autre part sur la prime de transport ;
- Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi ;
- Monsieur le Secrétaire Général de l’UGTCI ;
- Mesdames et Messieurs,
S’il est vrai que nous devons travailler sans relâche à promouvoir le travail décent, il est bon de savoir que le travail décent ne peut être une réalité que dans le cadre d’entreprises décentes ouvrant au développement durable.
C'est-à-dire :
Des entreprises qui bénéficient d’un environnement favorable à leur développement ;
Des entreprises à la fois productives et compétitives ;
Des entreprises qui créent de la richesse de façon durable ;
Des entreprises qui bénéficient de ressources humaines de qualité et qui en retour contribuent à l’épanouissement salariés et qui sont en ces mots leurs besoins.
Mesdames et Messieurs, si oui, nous devons promouvoir le travail décent, nous devons avant tout et principalement promouvoir des entreprises décentes, car c’est là que s’opèrent toutes actions qui concourent à la réalisation effective du travail décent.
C’est pourquoi, j’en appelle à une prise de conscience et à un engagement des travailleurs à œuvrer au développement et à la prospérité de leurs entreprises en vue d’une économie forte, seule capable de garantir un travail décent. C’est à dire un travail qui procure à celui qui le fait de meilleures conditions de vie et un épanouissement total.
Les employeurs et les travailleurs de Côte d’Ivoire l’ont bien compris et ont déjà emprunté le bon chemin et la création du Conseil National du Travail, organe fédérateur du dialogue social, dont la mission est de connaître toutes les questions en relations du travail et des employeurs, ainsi que la signature du très prochaine du protocole d’accord pour la stabilité, la productivité et la compétitivité des entreprises en vue de la relance économique, constituent pour nous tous, une opportunité pour atteindre l’objectif qui nous réunie ce matin.
Pour y parvenir, certes le rôle des partenaires sociaux est important, mais la volonté politique est encore plus déterminante. Nous avons besoin de l’engagement de notre Gouvernement qui a un rôle majeur à jouer dans la réalisation des quatre piliers énumérés plus haut.
Ensemble donc, concernant Employeurs-Travailleurs, travaillons à l’essentiel dans le cadre du bipartisme pour consolider nos mandats respectifs que nous avons avec l’OIT
Le faisant, nous contribueront pleinement à réaliser l’objectif global du travail décent.
Je vous remercie !
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